Les cours du pétrole ont terminé la semaine en baisse, pour revenir à un niveau proche de la clôture du 13 septembre, veille des attaques contre l’Arabie saoudite. Le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a cédé 0,9%, à 55,91 dollars le baril. Le Brent a chuté de 1,32% à 61,91 dollars. En une semaine, le Brent a cédé 4,5%.
Selon l’agence AFP, le recul de ce vendredi est lié à la publication d’informations évoquant des discussions au sein de l’administration Trump sur des mesures visant à limiter les investissements américains en Chine et faisant craindre une nouvelle escalade de la guerre commerciale.
Selon l’agence Bloomberg, qui cite des personnes proches des discussions, des responsables américains “sont en train de discuter des façons de limiter les flux des portefeuilles des investisseurs américains vers la Chine”.
Les cours de l’or noir avaient déjà fortement baissé plus tôt dans la séance, retombant à leurs niveaux d’avant l’attaque contre des installations pétrolières saoudiennes le 14 septembre, après des informations laissant envisager un apaisement des tensions au Moyen-Orient.
Selon le Wall Street Journal, l’Arabie saoudite aurait accepté l’instauration d’un cessez-le-feu partiel dans quatre régions du Yémen, dont la capitale Sanâa. En cas de succès, l’Arabie saoudite envisagerait d’étendre ce cessez-le-feu à d’autres zones.
Les prix du brut ont également baissé après des informations de presse évoquant une offre américaine de levée des sanctions contre l’Iran en cas de participation à des négociations avec les États-Unis.
Un tel scénario a toutefois été rejeté catégoriquement par Donald Trump sur Twitter.