Le plan d’action du gouvernement a été adopté jeudi à la majorité par les députés de l’APN lors d’une séance plénière présidée par le président de l’Assemblée, Slimane Chenine, en présence du Premier ministre, Abdelaziz Djerad et des membres du gouvernement.
L’adoption du plan d’action du gouvernement intervient conformément aux dispositions de l’article 94 de la Constitution.
Les députés ont procédé au vote du plan d’action après l’intervention de M. Djerad pour répondre à leurs interrogations, formulées ces trois derniers jours lors du débat autour du document.
Le Premier ministre a réaffirmé la détermination du gouvernement à recouvrer la confiance du citoyen.
“Le gouvernement est déterminé à recouvrer la confiance du citoyen à travers la revalorisation des valeurs humaines perdues, la consécration de la culture de l’abnégation dans le travail, la reddition de comptes, la promotion des libertés et la mise en place des mesures rigoureuses à l’encontre des coupables de défaillance et de manipulation de la loi et du denier public”, a déclaré M. Djerad en réponse aux préoccupations des députés concernant le rétablissement de la confiance du peuple en son Etat et ses institutions.
“Cette confiance ne saurait être gagnée que par la bonne foi dans la concrétisation de la bonne gouvernance, d’une véritable réforme politique, sociale et économique et du traitement des facteurs de l’ébranlement de cette confiance”, a-t-il soutenu, selon le compte-rendu de l’agence officielle.
Le Premier ministre a affirmé que le gouvernement était “conscient” que les passerelles de la confiance avec les citoyens “passent impérativement par un réel engagement à faire montre de franchise et de vérité, loin de toute fourberie et fausses promesses”, précisant que “construire l’Algérie nouvelle, relever les défis et régler les crises que connait le pays ne sauraient intervenir du jour au lendemain, et que cette entreprise nécessite du temps pour mettre en place les études et les approches de traitement”.
M. Djerad a relevé “l’ampleur de la responsabilité commune pour la préservation de la stabilité du pays, qui implique l’union de toutes les forces pour passer de la confrontation à la coopération constructive”.