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Le PLJ met en garde contre « la confiscation de la volonté populaire »

Le PLJ met en garde contre « la confiscation de la volonté populaire »

Le Parti de la Liberté et de la Justice (PLJ) a exprimé, ce mercredi 26 juin, son « inquiétude » quant à « l’aggravation de la crise politique par l’entrée du pays dans une période de transition qui ne dit pas son nom, après le report des élections présidentielles ».

Dans un communiqué, le parti dirigé par Mohamed Said constate un « entêtement à ignorer les initiatives des forces politiques et sociales et des personnalités nationales concernant les moyens de l’impasse politique actuelle, dont la dernière en date est celle des dynamiques de la société civile ».

Il a également mis en garde contre « certaines pratiques qui laissent penser qu’il existe une volonté de confisquer la volonté populaire à travers le retardement du départ des figures du système réclamé par les foules du mouvement populaire pacifique depuis le 22 février passé, comme un prérequis au changement radical dans les modes de gouvernance ».

« Le rejet du dialogue par le pouvoir effectif confirme la domination de la mentalité d’accaparement de l’autorité qui a mené, par le passé, à la situation actuelle », estime le PLJ pour qui « exprimer des intentions ne suffit pas si elles ne sont pas accompagnées de mesures concrètes à même d’instaurer la confiance entre le peuple représenté par ses forces politiques et sociales et le pouvoir ».

Le parti de Mohamed Said appelle les manifestants à « plus de vigilance pour conserver l’unité de leurs rangs et le pacifisme de leurs marches » car, selon lui, « les forces hostiles au changement et impliquées dans la corruption n’épargnera aucun effort pour prolonger la vie du système et le report des élections à une date inconnue est un de leurs moyens d’atteindre cet objectif en leur donnant le temps nécessaire pour reprendre leur souffle et se réorganiser ».

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