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Le poisson-lièvre toxique fait son apparition à Tipasa

Le poisson-lièvre, réputé pour être toxique et impropre à la consommation humaine, a été découvert cette semaine au large de Damous, à l’extrême-ouest de Tipasa, rapporte ce jeudi l’agence officielle qui cite la direction de la pêche de la wilaya.

La découverte de ce poisson a été faite par un pêcheur de la région de Damous, qui l’a reconnu à sa forme particulière, avant d’en informer les services de la direction de la pêche et de l’aquaculture, a-t-on ajouté de même source. Lesquels services ont transféré le spécimen au Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l’aquaculture de Bou Ismail, en vue de la réalisation des analyses nécessaires dans le cadre du suivi de ce type de poissons , dit “exotique”, car non originaire de la Méditerranée.

“Ce poisson est dangereux pour la consommation humaine”, a-t-on affirmé de même source, appelant à l’impératif d’en informer les services concernés, dans le cas de sa découverte.

En l’occurrence, il s’agit d’un poisson de prés de 60 cm, constituant un danger pour la santé humaine (en cas de consommation), car il renferme une toxine dans sa glande génitale, qu’il secrète pour protéger sa semence, est-il expliqué.

Selon les informations fournies par la même source, le poisson-lièvre toxique est un poisson issu de la mer Rouge, son pays d’origine, d’où il a migré, vers l’Est de la Méditerranée, à travers le canal de Suez , puis les eaux turques, avant d’apparaître, durant les années 2000, dans les eaux du Sud- centre du bassin Ouest de la Méditerranée.

Il a un dos gris ou brun à pois foncés, avec un ventre en forme de ballon, qui gonfle à l’approche du danger. Il peut mesurer jusqu’à plus d’un mètre de long. Le Lagocephalus (son nom scientifique) est impropre à la consommation. Mieux, il serait même mortel, car ses viscères et sa peau sont riches en tétrodotoxine, une toxine mortelle pour l’humain.

La présence de ce poisson est rare sur les cotes algériennes en générale. Sa dernière apparition remonte à 2014 sur les cotes de Tipasa, “mais il s’agit d’un phénomène qui ne doit pas prêter à inquiétude”, a-t-on rassuré de même source.

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