Les Forces du pacte de l’alternative démocratique (PAD) ont estimé, ce dimanche 10 novembre, que « le pouvoir autoritaire » panique « à l’approche de la parodie électorale du 12 décembre 2019 », exprimant leur disponibilité à « s’associer avec toutes celles et tous ceux qui s’opposent à la fausse solution que le pouvoir s’apprête à imposer contre la volonté populaire ».
« Le pouvoir autoritaire n’a pas réussi à essouffler le mouvement populaire par la fermeture politique, la répression et les arrestations arbitraires de figures emblématiques du mouvement, des manifestants, des militants et des chefs de partis politiques », estime le PAD dans un communiqué diffusé ce dimanche par le FFS.
« Paniquant à l’approche de la parodie électorale du 12 décembre 2019, il menace d’user de la force brutale afin d’imposer un énième putsch contre la souveraineté populaire. Il faut dire, que le parcours et l’identité des cinq candidats cooptés et que le conseil constitutionnel vient de valider ne lui facilitent pas les choses », avance la même source.
« Au lieu d’obtempérer aux revendications du peuple demandant le départ du système, le pouvoir s’acharne à asseoir son règne à travers un vaste chantier de « réformes » qu’il mène au pas de charge, hypothéquant par là la souveraineté économique du pays et instaurant un état de siège de fait (loi sur les hydrocarbures, loi autorisant la police judiciaire à s’affranchir du mandat du magistrat …) », dénoncent les forces du PAD, appelant le peuple à « s’engager avec détermination pour une transition démocratique par un processus constituant et souverain ».