Le président de la JS Kabylie Chérif Mellal a révélé que des « des gens de l’État » lui ont proposé 100 milliards de centimes en échange de la résiliation du contrat de sponsoring de son équipe avec Cevital.
« Des gens de l’État m’ont envoyé une personne connue dans le milieu footballistique algérien qui est DG d’un club, pour me proposer 100 milliards de centimes pour un projet sur trois 3 ans, contre la résiliation du contrat avec le groupe Cevital, mais j’ai refusé. Je ne suis pas le genre de personne qui peut trahir la confiance des gens qui nous ont aidés dans les moments difficiles », a indiqué le patron des Canaris lundi soir le plateau de l’émission « Addal + Sport » sur la chaîne Berbère TV.
Les révélations du président de la JSK interviennent quelques jours après ses déclarations sur le président de la FAF Kheireddine Zetchi, qu’il a qualifié de « limité » tout en l’appelant à démissionner. M. Mellal a dit aussi que c’était « Saïd Bouteflika qui gèrait le football en Algérie ».
Mellal ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a rajouté une couche à propos des dessous de l’élection de Zetchi à la tête de la FAF en 2017, document à l’appui qu’il a exhibé sur le plateau de l’émission.
« Zetchi a préféré reporter l’assemblée générale ordinaire (AGO) qui devait se dérouler le 24 avril, car il sait qu’il sera destitué. Il doit dégager au même titre que le système actuel parce qu’il est là uniquement pour servir ses intérêts personnels », a-t-il demandé.
Chérif Mellal est interdit d’accès aux terrains et vestiaires pour une période de trois mois depuis le 25 mars dernier pour « atteinte à la dignité et à l’honneur envers officiel de match ». Cette décision faisait suite à ses accusations contre l’arbitre du match de son équipe face à l’Olympique Médéa (défaite 1-0), disputé le 17 mars dans le cadre de la 24e journée du championnat de Ligue 1.