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Le président de la JSK persiste et signe : « On ne jouera pas mardi face à l’USMA »

La polémique continue d’enfler. Le président de la JS Kabylie Chérif Mellal campe sur sa position de boycotter le choc face à l’USM Alger, mardi au stade Omar-Hamadi (17h45).

« Ce match a été reprogrammé à deux reprises. J’ai voulu avoir des explications de la part du président de la LFP Medouar, mais il n’a pas voulu répondre à mes appels. Il a manqué de respect à la JSK. Ma décision est irrévocable, je ne suis pas le genre à revenir sur mes décisions. On ne jouera pas mardi face à l’USMA », a affirmé Mellal ce dimanche soir sur le plateau de l’émission 100% Foot d’El-Heddaf TV.

Vendredi, Mellal n’a pas hésité à tirer à boulets rouges sur le président de la LFP Abdelkrim Medouar le qualifiant « d’incompétent » et d’ « incapable », tout en lui demandant de démissionner de son poste. Le patron de la JSK a même appelé, via un communiqué, l’ensemble des présidents des clubs professionnels à une réunion d’urgence pour ce dimanche à Alger, mais il s’est retrouvé seul en compagnie du président du MO Béjaia : « J’ai eu l’accord par téléphone de 20 présidents pour venir à cette réunion, mais aucun d’eux n’est venu. Malheureusement, les intérêts personnels ont pris le dessus », a-t-il dit.

« Serrar est un grand hypocrite et un magouilleur »

Programmé initialement pour lundi 5 novembre, le match USMA – JSK a été décalé de 24 heures pour être reprogrammé au mardi 6 novembre, ce qui n’a pas été du goût du premier responsable des « Canaris », qui a estimé que son équipe était restée loin de la compétition pendant 19 jours.
« Nous avons saisi par courrier le directeur général de l’USM Alger Abdelhakim Serrar. Ce dernier s’est dit disposé en premier lieu à jouer dimanche 4 novembre, avant de faire marche arrière. Serrar est un grand hypocrite et un magouilleur, c’est lui qui est derrière toute cette Fitna. Nous avons reçu une photo de Serrar et Medouar ensemble dans un restaurant pour comploter. Serrar a eu l’audace d’activer le haut-parleur de son téléphone au moment de sa discussion avec notre directeur général Nassim Benabderrahmane hier à minuit pour que Medouar entende les propos. Serrar et Medouar sont un mauvais exemple pour le football algérien », a encore dénoncé le patron de la JSK.

Avant d’avertir : « Je ne suis pas prêt à me laisser faire. Je vais tout faire pour que le club soit rétabli dans ses droits. Le ministre de la Jeunesse et des Sports Mohamed Hattab est appelé à intervenir rapidement pour mettre fin à cette situation ».

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