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Le président gabonais de retour au Maroc pour sa convalescence

Le président gabonais de retour au Maroc pour sa convalescence

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a repris sa convalescence au Maroc en lien avec un accident vasculaire cérébral, après un aller-retour éclair mardi dans son pays pour la prestation de serment du nouveau gouvernement, a-t-on appris mercredi dans son entourage.

Son séjour dans son pays, après deux mois et demi d’absence, aura duré moins de 24H00: le chef de l’Etat a décollé mardi en fin de journée de Libreville, où il était arrivé lundi soir, en provenance de Rabat, la capitale marocaine.

Victime d’un accident vasculaire cérébral le 24 octobre à Ryad (Arabie Saoudite), le président Bongo avait été transféré au Maroc fin novembre, d’abord dans un hôpital militaire, puis dans une résidence privée mise à sa disposition pour sa convalescence.

« Il est revenu à Rabat pour reprendre sa rééducation », a indiqué à l’AFP la source dans son entourage, sans se prononcer sur son état de santé.

Mardi matin, le chef de l’Etat a inauguré et clos la prestation de serment des 38 ministres du nouveau gouvernement gabonais au palais présidentiel de Libreville, un événement organisé sans public et sans presse, huit jours après une tentative de putsch.

Ses concitoyens ont pu le voir dans une vidéo diffusée par les médias officiels gabonais. Les images le montrent assis sur un fauteuil roulant, le regard fixe avec un léger strabisme lors de rares plans serrés qui durent une à deux secondes.

Le Conseil des ministres prévu après la prestation de serment a finalement été annulé sans explications.

Les autorités gabonaises ont très peu communiqué sur l’état de santé du président de 59 ans, au pouvoir depuis 2009. Dans une vidéo enregistrée au Maroc pour ses voeux traditionnels de fin d’année, M. Bongo était apparu changé, figé, avec une élocution un peu pâteuse.

Sa période d’absence de son pays s’est accompagnée de troubles politiques quasi inédits dans ce pays d’Afrique centrale de 1,8 million d’habitants.

Le 7 janvier, une brève tentative de putsch, la deuxième de l’histoire du pays, a eu lieu à Libreville. Cinq militaires avaient appelé à un soulèvement sur la radio d’Etat. L’un a été abattu, les autres arrêtés. Un gendarme de garde à la radio-télévision a été également tué par les forces de l’ordre.

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