Première réaction d’un officiel étranger aux marches populaires en Algérie contre le cinquième mandat. Elle émane du président tunisien, Badji Caid Essebsi. Le « peuple » algérien est « libre de s’exprimer » sur sa « gouvernance », a indiqué M. Essebsi aux médias lors d’un point de presse à Genève après un discours devant le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU.
Le président tunisien était interrogé sur les manifestations en Algérie. « L’Algérie c’est un peuple qui a beaucoup lutté pour gagner son indépendance après 130 ans de colonisation et maintenant un peuple libre. Evidemment il est libre de s’exprimer comme il l’entend sur sa gouvernance », a –t-il répondu, cité par le Figaro.