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Le procès de Said, Toufik, Tartag et Hanoune s’ouvre sous haute surveillance

Le procès de Said, Toufik, Tartag et Hanoune s’ouvre sous haute surveillance

Le procès de Saïd Bouteflika, Mohamed Mediène dit Toufik, Athmane Tartag dit Bachir et Louisa Hanoune s’est ouvert ce lundi 23 septembre sous haute surveillance au tribunal militaire de Blida.

La sécurité a été considérablement renforcée aux alentours du tribunal, a constaté notre journaliste. La route qui mène vers le tribunal militaire est interdite à la circulation.

Les accusés sont en détention provisoire depuis le 5 mai pour les trois premiers et depuis le 9 mai pour Mme Hanoune. En plus des quatre accusés, plusieurs anciens hauts responsables de l’Etat du temps de la présidence Bouteflika sont attendus au tribunal pour témoigner.

Les quatre personnalités sont poursuivies en vertu de l’article 284 du Code de justice militaire et des articles 77 et 78 du Code pénal.

L’article 284 du Code de justice militaire stipule que « tout individu coupable de complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité du commandant d’une formation militaire, d’un bâtiment ou d’un aéronef militaire, ou à la discipline ou la sécurité de la formation, du bâtiment ou de l’aéronef, est puni de la réclusion criminelle de cinq à dix ans ».

L’article en question précise que le complot est établi « dès que la résolution d’agir est concertée et arrêtée entre deux ou plusieurs individus », et stipule que le maximum de la peine est appliqué « aux militaires les plus élevés en grade et aux instigateurs dudit complot ».

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