search-form-close
Le procès en appel de Saïd Bouteflika, Toufik, Tartag et Louisa Hanoune s’est ouvert à Blida

Le procès en appel de Saïd Bouteflika, Toufik, Tartag et Louisa Hanoune s’est ouvert à Blida

Condamnés à 15 ans de prison ferme en septembre dernier, Saïd Bouteflika, Louisa Hanoune et les généraux Toufik et Tartag sont jugés en appel ce dimanche 9 février par le tribunal militaire de Blida. Le procès se déroule sans la présence du public et de la presse.

Les accusés sont poursuivis pour « complot ayant pour but de porter atteinte à l’autorité militaire et de complot contre l’autorité de l’Etat », suite à une réunion à laquelle ils auraient pris part en mars 2018 ayant pour objet la destitution de l’ancien chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah.

Un dispositif sécuritaire a été mis en place autour du tribunal militaire. Non loin des lieux, un rassemblement de soutien à Louisa Hanoune a été observé par quelques militants de son parti, le Parti des travailleurs.

Lors du procès en première instance, seuls le général Toufik et Louisa Hanoune avaient répondu aux questions du juge, les deux autres accusés, Saïd Bouteflika et Athmane Tartag, ayant refusé de se présenter devant le tribunal.

Lors du procès des anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal en décembre devant le tribunal de Sidi M’hamed, le frère de l’ancien président avait été ramené de sa cellule de la prison militaire de Blida mais il avait refusé de répondre aux questions du juge.

Ce dimanche, pour son procès en appel, Saïd Bouteflika était bien présent, selon l’un des avocats de la défense, Me Bourayou. Mais il n’a pas encore été entendu et on ne sait pas quelle attitude il adoptera cette fois.

Dans la matinée, toujours selon Me Bourayou qui a été interpellé par des journalistes à sa sortie du tribunal, seul le général Toufik a été entendu. Athmane Tartag a cette fois encore brillé par son absence, selon la même source.

« Le procès se déroule dans des conditions normales. Nous nous attendons à l’application de la loi. En se référant au conseil constitutionnel, ce qui s’est passé lors de la réunion ne constitue pas des faits relevant du pénal », a déclaré l’avocat.

Lors du procès de septembre, le général Nezzar, son fils Lotfi et un autre accusé, Farid Benhamdine, étaient jugés par contumace et condamnés à 20 ans de réclusion. Etant toujours en fuite, ils ne sont pas concernés par ce procès en appel.

  • Les derniers articles

close