Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, cheikh Mohamed Abderrahmane Al-Thani, a dénoncé lundi à l’ONU à Genève le “siège illégal” qui lui est imposé et la volonté de mise “sous tutelle” par certains pays.
S’exprimant devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le chef de la diplomatie du Qatar a dénoncé un “siège illégal qui viole clairement le droit international”.
“Ce n’est pas un secret que les motifs réels du siège et de la rupture diplomatique avec l’Etat du Qatar ne visent pas à lutter contre le terrorisme (…) mais sont plutôt une tentative de mettre le Qatar sous tutelle” et “d’interférer dans sa politique étrangère”, a-t-il déclaré. Le Qatar “ne peut pas tolérer cette situation”, a-t-il assuré.
Samedi, l’Arabie saoudite a annoncé que le Qatar était prêt au dialogue pour résoudre la dispute, avant aussitôt de tempérer l’espoir d’une solution rapide de la crise en exigeant une confirmation de Doha de sa volonté de négocier.
Le chef de la diplomatie du Qatar a lancé lundi à Genève un appel à la discussion, estimant “que le dialogue est la meilleure solution pour résoudre des conflits”.
“Nous sommes prêts à leur parler, nous sommes prêts à nous engager si” le dialogue “est basé sur des principes qui ne violent pas le droit international et respectent la souveraineté de chacun”, a-t-il dit, lors d’un point de presse.