Le Qatar, organisateur du Mondial-2022 de football et critiqué pour son traitement des ouvriers immigrés, va mettre en place un salaire minimum pour les travailleurs, a indiqué mercredi l’agence officielle.
Aucun détail sur le montant du salaire minimum ou la date de son entrée en vigueur n’a été fourni.
La Qatar News Agency a également annoncé que l’émirat gazier avait signé des accords bilatéraux avec 36 pays dont il tire une grande partie de ses quelque 2 millions de travailleurs étrangers, en vue de leur fournir une protection juridique.
Ces annonces interviennent juste avant le début jeudi d’une réunion cruciale de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui pourrait voir cette agence de l’ONU lancer une enquête officielle sur le sort des travailleurs migrants au Qatar.
Elles ont été rendues publiques par le ministre du Développement administratif, du Travail et des Affaires sociales Issa Saad al-Jafali al-Nuaimi, lors d’une réunion avec des diplomates étrangers.
Le Qatar a été épinglé à plusieurs reprises par des ONG sur les conditions des travailleurs, notamment sur les chantiers de construction du Mondial-2022.