Après le FLN, c’est au tour du RND de dévoiler son initiative de sortie de crise. Le parti a annoncé, ce mercredi 7 août, le lancement de l’initiative « vers une mutation républicaine » pour faire sortir l’Algérie de la crise politique qu’elle traverse, rapporte l’agence officielle.
Lors d’une conférence de presse, le secrétaire général par intérim du RND, Azeddine Mihoubi, a présenté les grands axes de cette initiative politique qui “procède de la volonté sincère de contribuer, en tant qu’acteur politique, à l’enrichissement du débat autour du dialogue sur le devenir de la République dans le contexte des tiraillements que connait l’Algérie depuis le début de l’année. C’est une initiative ouverte à toutes les forces politiques à l’élite qui partage cette vision et ce projet”.
Il a indiqué que le lancement de cette initiative, à ce moment précis, constitue “un devoir national nécessaire. Nous sommes contraints de débattre d’un thème de transition républicaine, qui accompagnerait l’État dans le passage d’une démocratie naissante vers un renouveau républicain, tel qu’espéré par notre peuple”.
“Nous sommes ravis que de nombreuses initiatives soient proposées par de multiples compétences nationales, mais, nous devons remarquer qu’elles manquent tantôt de clarté ou parfois marquées par des hésitations”, a-t-il souligné.
“Tout en exprimant notre grande considération à leurs initiateurs, notamment aux personnalités de renom qui sont derrière ces louables initiatives, nous relevons d’ores et déjà des signes annonciateurs de leur échec en raison de l’exclusion de certaines parties et le manque de mécanismes efficients de mise en œuvre et même parfois le manque de vision future”.
M. Mihoubi a appelé à “rester vigilants quant à l’exploitation des aspirations et espoirs de notre peuple à des fins de règlement de comptes, comme fut le cas au début de la transition démocratique au début des années 1990”.
Évoquant l’Instance nationale de dialogue et de médiation, il a affirmé que le parti “appuie toutes les initiatives proposées qui sont sincères et inclusives”, soulignant que le dialogue “est une constante immuable et une nécessité vitale, loin d’être un choix”.