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Le SG de l’ONU appelle les gouvernements au respect de la liberté d’expression et de réunion

Le SG de l’ONU appelle les gouvernements au respect de la liberté d’expression et de réunion

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé ce vendredi les gouvernements des pays théâtres de manifestations à travers le monde, dont l’Algérie, à respecter les libertés d’expression et de réunion des citoyens, intimant aux forces de sécurité de ces pays à agir « avec la plus grande retenue ».

« Les gouvernements ont l’obligation de respecter les libertés d’expression et de réunion pacifique ainsi que de préserver l’espace civique », a affirmé Antonio Guterres ce vendredi lors d’un point de presse au siège de l’Onu à New York (États-Unis), cité par le site officiel des Nations unies.

« Les forces de sécurité doivent agir avec la plus grande retenue, conformément au droit international », a souligné en outre le secrétaire général

« Il est clair qu’il existe un déficit croissant de confiance entre les citoyens et les institutions politiques et que le contrat social est de plus en plus menacé », a estimé M. Guterres. « Le monde est également aux prises avec les impacts négatifs de la mondialisation et des nouvelles technologies, qui ont accru les inégalités au sein des sociétés », a-t-il ajouté, précisant que « même lorsque les gens ne protestent pas, ils souffrent et veulent être entendus ».

« Par-dessus tout, j’exhorte les dirigeants du monde entier à écouter les vrais problèmes des vrais gens », a affirmé Antonio Guterres. « Grâce à la solidarité et à des politiques intelligentes, les dirigeants peuvent montrer qu’ils ‘’comprennent vraiment’’ la situation et montrer le chemin vers un monde plus juste », a-t-il estimé.

Le secrétaire général de l’Onu a par ailleurs adressé un message aux manifestants qui sont sortis protester dans les rues, les pressant à ne pas céder à la violence. « J’appelle les manifestants à suivre les exemples de Gandhi et de Martin Luther King, Jr. et des autres défenseurs du changement non-violent », a-t-il affirmé. « Il ne peut y avoir aucune excuse pour la violence – de n’importe quelle partie », a tranché M. Guterres.

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