Le gros scandale du Mondial 1982, qui a éliminé l’Algérie au premier tour, plane toujours sur le football mondial. Il y a 39 ans, l’Algérie était victime d’une combine honteuse entre l’Allemagne et l’Autriche lors de la phase de poule du Mondial espagnol, ce qui avait privé les Verts de qualification au second tour.

Trente-neuf ans après, le spectre de ce scandale qui a ébranlé le football mondial et a obligé la FIFA à revoir sa réglementation, plane sur l’Euro qui se déroule actuellement dans plusieurs pays européens. Hasard de l’histoire et du calendrier, c’est encore l’Autriche qui est au cœur des inquiétudes.

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Et pour cause, elle  doit disputer la troisième rencontre du groupe C l’opposant à l’Ukraine. Les deux équipes ont besoin chacun d’un match nul afin d’assurer leur qualification au deuxième tour du tournoi. L’Ukraine finirait alors deuxième du groupe derrière les Pays-Bas, déjà qualifiés, tandis que l’Autriche serait garantie de passer au deuxième tour en finissant parmi les quatre meilleurs troisièmes du tournoi.

« C’est de l’histoire ancienne. Cela ne va pas se répéter »

Un tel pacte ne serait cependant pas sans rappeler l’arrangement tacite ayant eu lieu lors du match de la honte opposant l’Autriche à l’Allemagne de l’Ouest (RFA) durant la Coupe du monde 1982. La victoire 1-0 de la RFA avait notamment permis aux deux équipes de s’assurer la qualification aux huitièmes de finale aux dépens de l’Algérie.

Cette fois, la sélection autrichienne de football a pris les devants en s’engageant publiquement à ce que « l’histoire ne se répète pas », rapporte ce samedi le journal britannique The Guardian.

Selon le président de la Fédération autrichienne de football, cette situation ne se reproduira pas cette fois-ci durant l’Euro 2020. « Je ne pense pas que cela se résume à cela », a affirmé Leo Windtner. « À tous égards, ce serait la mauvaise tactique de sortir et de jouer le match nul », a-t-il estimé.

Affirmant que « l’histoire ne se répètera pas », le président Windtner a souligné que « le mieux serait de ne même pas en discuter. C’est de l’histoire ancienne. Cela ne va pas se répéter », a-t-il affirmé.