Le ministre des Affaires étrangères vénézuélien a rejeté mardi les menaces de Donald Trump contre son pays, l’accusant de reprendre des théories « racistes » et de parler « tel un général » prêt à « envahir d’autres pays ».
« Nous n’acceptons pas les menaces du président Trump », qui a exposé « des théories racistes » et est « revenu à la guerre froide », a déclaré Jorge Arreaza à des journalistes à l’ONU.
Dans son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, le président américain avait jugé un peu plus tôt « inacceptable » la situation au Venezuela, en pleine déroute économique et secoué depuis des mois par des manifestations de l’opposition, qui réclame le départ du président Nicolas Maduro.
« Les États-Unis ont pris d’importantes mesures pour que le régime ait des comptes à rendre », avait encore déclaré le numéro un américain. « Nous sommes prêts à d’autres actions si le gouvernement vénézuélien persiste à imposer la voie autoritaire au peuple vénézuélien », avait-il ajouté, sans préciser quelles autres actions Washington pourrait envisager.
Le ministre Arreaza a qualifié le discours du président américain de « triste pour le monde », l’accusant de s’être exprimé « tel un général d’armée », prêt à « envahir d’autres pays ».