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Législatives en France : ces 5 candidats d’origine algérienne ont été réélus

Législatives en France : ces 5 candidats d’origine algérienne ont été réélus

France vote - france - Par Godong Photo-min
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Le second tour des élections législatives en France a rendu son verdict ce dimanche 7 juillet. Et c’est le Nouveau Front populaire (NFP) qui arrive en tête, suivi de la coalition présidentielle Ensemble et du RN de Jordan Bardella et ses alliés.

À l’issue du second tour qui a anéanti les espoirs du Rassemblement national de prendre le pouvoir, quel est le sort des candidats d’origine algérienne pour l’Assemblée nationale française ?

Au premier tour du scrutin, tenu fin juin dernier, Sabrina Sebaihi et Fatiha Keloua Hachi, deux candidates d’origine algérienne, avaient obtenu des scores plutôt encourageants (respectivement 49,13 % et 49,3 % des suffrages exprimés).

Sabrina Sebaihi et Fatiha Keloua Hachi réélues

Les deux candidates ont participé à la course sous la coupe du Nouveau Front populaire, une alliance des partis de gauche et écologistes. Au second tour, elles sont, toutes les deux, réélues.

« À toutes les habitantes et tous les habitants de Nanterre et Suresnes, MERCI ! », a réagi Sabrina Sebaihi sur son compte X suite à sa réélection. Pour elle, « cette soirée (du 7 juillet, NDLR) est historique, contre toute attente le Nouveau Front Populaire arrive en tête ».

Cette victoire, ajoute encore la députée d’origine algérienne en s’adressant à ses électeurs, « c’est avant tout la vôtre ». En tant que députée de la circonscription, elle promet d’être « de tous les combats pour continuer à porter votre voix ».

De son côté, Fatiha Keloua-Hachi a écrit dans un tweet après sa réélection : « Merci à toutes celles et tous ceux qui ont permis cette très large victoire à 70% ! ». Le fait que la gauche est en tête dans le pays est pour elle une preuve que « lorsque nous nous rassemblons, l’espoir renaît en France ».

Abdelkader Lahmar : « On l’a fait ! »

Abdelkader Lahmar, un autre candidat franco-algérien, investi par le Nouveau Front Populaire, est également élu député de la 7ᵉ circonscription du Rhône.

Il est élu avec 50,04% des voix devant Alexandre Vincent (Renaissance), le député sortant qui a récolté 30,10%, rapporte le journal local Actu Lyon.

« On l’a fait ! 50% des voix, 21 966 bulletins Lahmar. Merci à toutes les personnes engagées dans cette campagne express, mais victorieuse », a-t-il réagi ce lundi 8 juillet.

Soumya Bourouaha garde son poste de députée 

Soumya Bourouaha, née en 1964 à Ghazaouet dans l’extrême ouest de l’Algérie a été réélue députée de la 4ᵉ circonscription Seine-Saint-Denis avec près 70 % des voix.

« Les habitants et les habitantes de Stains, Dugny, La Courneuve et Le Blanc-Mesnil m’ont de nouveau accordé leur confiance ce soir », a-t-elle écrit dans un tweet.

Elle assure à ses électeurs que leur « confiance l’honore, vous pourrez compter sur moi pour porter votre voix à l’Assemblée nationale ».

 

Belkhir Belhaddad renverse un candidat RN en Moselle

En outre, Belkhir Belhaddad, député de Renaissance de la 1ʳᵉ circonscription de Moselle, a aussi conservé son siège à l’Assemblée nationale après sa victoire au second tour des législatives du 7 juillet.

Avec 55,70 % des suffrages exprimés, il a battu au second tour des législatives le candidat du Rassemblement national (RN) Grégoire Laloux (44,30 %), indique le média local Moselle TV.

Il s’agit d’un revirement de situation, car au premier tour, Grégoire Laloux du RN approchait la barre des 40% de suffrages exprimés, alors que Belkhir Belhaddad de Renaissance arrivait à27,59%. 

Chef d’entreprise, Belkhir Belhaddad est né en 1969 à Timgad dans les Aurès en Algérie.

Marseille : Amine Kessaci, 20 ans, rate de peu l’exploit face au RN

À Marseille, le second tour des législatives n’a pas souri à Amine Kessaci, 20 ans, mais ce jeune d’origine algérienne a raté de peu l’exploit de devenir l’un des plus députés de l’Assemblée nationale française.

Il s’est incliné d’un cheveu face à la candidate du RN Gisèle Lelouis, en obtenant 49,07% des voix contre 50,92% pour la représentante de l’extrême-droite.

Le jeune candidat du Nouveau Front populaire (NFP) a pâti du manque de soutien de la candidate de la majorité présidentielle Céline Aycard-Dieste qui a obtenu seulement 11,61% des voix au premier tour, se classant troisième.

Mais elle n’a pas donné de consignes de vote en faveur du candidat écologiste qui n’a pas bénéficié du report de voix, selon Franceinfo.

Pourtant, le président Emmanuel Macron ainsi que les dirigeants du NFP ont appelé au lendemain du premier tour à un Front républicain pour faire barrage au Rassemblement national.

Le 30 janvier 2023, l’ONG Positive Planet a décerné à Amine Kessaci, étudiant en droit, le prix du Jeune le plus engagé de France.

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