search-form-close
Lenteur de la campagne de vaccination Covid : Benbouzid s’explique

Lenteur de la campagne de vaccination Covid : Benbouzid s’explique

Deux mois après son lancement, la campagne de vaccination contre le Covid-19 en Algérie, est presque au point mort. Au total, l’Algérie a reçu 300.000 doses des vaccins russe, britannique et chinois, dont 200.000 unités en forme de don de la Chine.

Les spécialistes se relaient depuis plusieurs jours pour critiquer la lenteur de cette campagne et mettre en garde contre ses conséquences sur la propagation de la pandémie en Algérie.

Ce jeudi, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a rompu le silence sur cette question pour expliquer pourquoi l’Algérie est à la traîne, en reconnaissant pour la première fois des difficultés d’approvisionnements en vaccins malgré les contrats passés avec les fabricants.

Il a annoncé la réception avant la fin du mois en cours de 920.000 doses déjà commandées et payées. « (…) Ce n’est qu’après l’intervention du Premier ministre et du ministre des Affaires étrangères qu’on a pu avoir les quelques petites doses (…) les choses ne sont pas faciles et les pays riches se sont accaparés des vaccins poussés en cela par la virulence de la pandémie dans chez eux », a justifié le ministre.

|Lire aussi : Vaccination Covid-19 en Algérie : succession de ratages et de promesses

Les promesses de Benbouzid

« C’est ce qui nous a retardés (dans la vaccination) », a reconnu Benbouzid qui promet de « se rattraper » en acquérant d’autres doses. À cet effet, le ministre de la Santé a annoncé la réception prochaine de 20 % des doses de vaccins par le biais du mécanisme Covax de l’OMS et dédié aux pays à revenus intermédiaires à faibles, et dont l’Algérie fait partie.

Ces quantités devraient être réceptionnées au courant du 1er semestre de cette année, a promis le ministre qui ajoute que 15 % de doses devraient également bénéficier à l’Algérie via le mécanisme mis en place par l’Union africaine.

« Nous les attendons », a dit Benbouzid. Deux mois après le lancement officiel de la campagne de vaccination contre la Covid, le taux de vaccination ne dépasse pas 0,1 % de l’avis du Dr Mohamed Yousfi, chef du service des maladies infectieuses à l’EPH Boufarik (Blida).

Ce retard dans la vaccination inquiète les professionnels de la santé surtout après l’apparition en Algérie de cas de variants, dits britannique et nigérian. Sans incidence notable apparemment sur la courbe des contaminations qui demeurent, pour l’heure, sur une moyenne de 100 cas positifs quotidiens.

| Lire aussi : Vaccination anti-Covid : des spécialistes réclament de la transparence

  • Les derniers articles

close