Les dix membres élus du Conseil de sécurité, y compris l’Algérie, ont exprimé jeudi dans une déclaration commune leur profonde préoccupation face à la recrudescence des tensions au Proche-Orient, dénonçant la spirale de violence actuelle.
Dans leur déclaration commune, les dix membres élus du Conseil de sécurité ont appelé à un arrêt immédiat des hostilités, et au respect, par toutes les parties, de leurs engagements en vertu du Droit international.
Ils ont réaffirmé, à ce propos, que la solution diplomatique était le seul moyen pour aller de l’avant dans le processus de règlement des différends, exhortant toutes les parties à privilégier le dialogue et la diplomatie tout en assurant la protection des civils, selon le compte rendu de l’agence officielle APS.
Par ailleurs, les membres ont exprimé leur plein soutien au Secrétaire général (SG) des Nations Unies, Antonio Guterres, et à l’ONU, face à la campagne acharnée dont il est victime à cause de ses positions solidaires avec le peuple palestinien, notamment après la décision des autorités d’occupation israéliennes de le déclarer persona non grata et de l’interdire d’entrer en territoires palestiniens occupés.
Cette déclaration, lue par la coordinatrice des membres élus, la représentante permanente du Guyana, lors d’une conférence de presse tenue jeudi matin, intervient dans un contexte de dégradation de la situation au Proche-Orient, notamment au Liban et dans les territoires palestiniens occupés, suite aux assassinats multiples commis par les forces d’occupation israéliennes au Liban et leurs attaques continues contre les zones peuplées en violation flagrante du Droit international humanitaire.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait apporté jeudi soir, dans une déclaration, son plein soutien au secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.
Les membres du Conseil de sécurité avaient souligné « la nécessité pour tous les Etats membres d’avoir une relation productive et qui fonctionne avec le secrétaire général et de s’abstenir de toute action qui sape son travail et celui de ses services », ajoutant que « toute décision qui n’implique pas le secrétaire général de l’ONU ou les Nations unies est contreproductive ».