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Les 5 premières filières des exportations françaises vers l’Algérie

Les 5 premières filières des exportations françaises vers l’Algérie

Le commerce entre l’Algérie et la France se porte bien. Portés par le gaz du côté algérien et les produits et équipements industriels du côté français, les échanges commerciaux entre les deux pays ont progressé de 5,3 % en 2023 pour s’établir à 11,8 milliards d’euros, selon les chiffres du gouvernement français.

Produits industriels

Dans le détail, quatre postes importants ont constitué l’essentiel des exportations françaises vers l’Algérie en 2023. Le premier poste est composé des produits industriels. Avec 1,9 milliard d’euros, ils ont représenté 41,7 % des exportations françaises vers l’Algérie en 2023, et ont enregistré une hausse de 20,5 % par rapport à 2022.

Équipements mécaniques

Le deuxième poste regroupe les équipements mécaniques avec un milliard d’euros d’exportations françaises vers l’Algérie en 2023, en hausse de 16,9 % par rapport à 2022.

Matériels de transport

Le troisième poste comprend les matériels de transport avec 863 millions d’euros d’exportations en 2023, en hausse de 21,8 % par rapport à 2022.

Industries agroalimentaires

Le quatrième poste important des exportations françaises vers l’Algérie est constitué de produits des industries agroalimentaires avec 408 millions d’euros d’achats algériens en 2023 contre 305 millions d’euros en 2022, soit une hausse de 33,6 %.

Produits agricoles

Le cinquième et dernier poste représente le secteur « traditionnellement important » des ventes françaises en Algérie : les produits agricoles. Ces derniers ont fortement chuté de 73,1 % en 2023 à 276 millions d’euros.

Au total, la France a exporté pour 4,49 milliards d’euros de marchandises vers l’Algérie en 2023, en très légère baisse de 0,5 % par rapport à 2022, selon la même source.

En revanche, les exportations algériennes vers la France ont bondi de 8 % durant la même période à 7,8 milliards d’euros.

Les importations françaises d’Algérie sont dominées par les hydrocarbures avec une hausse de 15,3 % en 2023 à six milliards d’euros, dont 3,1 milliards d’euros de gaz en forte augmentation de 30,1 % en 2023.

Le gaz a représenté 51,8 % des exportations algériennes vers la France en 2023 contre 48,2 % de pétrole brut (5,6 % à 2,9 milliards d’euros).

En 2023, l’Algérie a enregistré un solde commercial positif de 2,8 milliards d’euros contre 2,1 milliards d’euros en 2022 avec la France, en raison de la hausse de ses exportations de gaz vers l’Hexagone dans un contexte mondial marqué par la crise énergétique provoquée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.

Exportations vers l’Algérie : les chiffres clés

Cette crise a conduit à une hausse des prix du gaz sur le marché mondial et obligé les pays de l’Union européenne à réduire leurs importations de gaz russe, ce qui a profité à l’Algérie dont la production de gaz a atteint le record de 105 milliards de m3 de gaz en 2023 pour faire face à la hausse de la demande européenne, notamment de la part de l’Italie, de la France et de l’Espagne, ses clients traditionnels.

Toutefois, l’Algérie a conservé en 2023, sa « place de deuxième marché de destination des ventes françaises en Afrique », selon la même source.

Cette tendance s’est maintenue pour la période entre mai 2023 à avril 2024, avec un solde commercial négatif pour la France avec l’Algérie de 2,05 milliards d’euros, selon le gouvernement français. Durant cette période, la France a importé d’Algérie pour 6,86 milliards d’euros et a exporté pour 4,8 milliards d’euros.

En Afrique du nord, l’Algérie reste le deuxième partenaire de la France durant cette période, avec 28 % de ses exportations, soit 4,8 milliards d’euros, derrière le Maroc avec 7,11 milliards d’euros (41,5 %), la Tunisie avec 3,3 milliards d’euros et l’Égypte avec 1,5 milliard d’euros de ventes françaises.

Pour les importations françaises d’Afrique du nord, le Maroc arrive en tête avec 7,44 milliards d’euros, suivie de l’Algérie avec 6,86 milliards d’euros, de la Tunisie avec 5,163 milliards d’euros et de l’Égypte avec 1,11 milliards d’euros.

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