L’Algérie est confrontée à une poussée des violences faites aux femmes. En une semaine, trois cadavres de femmes ont été retrouvées à Thenia, El Eulma et Tamanrasset.
La première découverte macabre, le 4 octobre, a choqué les Algériens. Il s’agit de celui de la jeune Chaima, 19 ans, violée, torturée puis brûlée par son bourreau dans une station-service à Thenia près d’Alger. Quatre jours après, le corps brûlé d’une trentenaire a été découvert dans une forêt à El Eulma dans la wilaya de Sétif.
Des détails sordides de ce meurtre ont été révélés par le procureur de la République : la défunte a été retrouvée recouverte de ciment, tandis que la partie supérieure de son corps, soit la tête et les épaules, était entièrement carbonisée. Quatre jours après, le samedi 10 octobre, le corps sans vie et brûlé d’une adolescente a été retrouvé par les éléments de la Protection civile et la gendarmerie nationale dans le quartier de Tahagart à Tamanrasset.
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Sur les réseaux sociaux, dans les médias, les Algériennes et les Algériens ont exprimé leur colère et leur indignation face à la multiplication de ces découvertes macabres.
Ce jeudi, des actrices algériennes ont lancé une campagne pour dire « stop au feminicide ». Parmi les signatures figurent Adila Bendimerad, Bahia Rachedi, Souhila Maalem, Fatiha Oured et Narjes Asli.
« Nous, actrices algériennes, nous unissons aujourd’hui pour dire stop à la violence faite aux femmes et stop aux féminicides. Nous appelons à la prise de conscience et à la mobilisation générale pour que cesse cette violence ».
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