search-form-close
« Les bienheureux » : le premier long-métrage de Sofia Djama encensé par la critique en France

« Les bienheureux » : le premier long-métrage de Sofia Djama encensé par la critique en France

« Les Bienheureux », le premier long métrage de la réalisatrice algérienne Sofia Djama sort ce mercredi 13 décembre dans 25 salles de cinéma en France. Le film, primé en septembre dernier à la Mostra de Venise (Prix de la meilleure actrice à sa jeune interprète Lyna Khoudri) bénéficie d’un accueil favorable de la critique.

Les Bienheureux tient, donc, de la chronique sobrement élégante. Où la tension, légère au début, s’amplifie. Où la sensation d’un piège, d’une chape de plomb pèse de plus en plus. La ville (Alger, NDLR) est sensuelle, mais chaotique et oppressante, et certains cherchent à se soustraire à son étreinte », écrit Télérama. « Le film se termine à l’aube, autant dire sur un nouveau jour et ses promesses », conclut le magazine.

Dans un récit fragmenté, qui nous fait déambuler, au travers ces deux générations (…) la réalisatrice Sofia Djama tente de restituer l’état de la société algérienne dans toute sa complexité », écrit La Croix. « Nadia Kaci et Sami Bouajila interprètent avec beaucoup de sensibilité ce couple d’intellectuels qui parlent français et rejettent la « bigoterie distillée par l’État » (…). Mais le film prend tout son sens lorsqu’il s’intéresse à la jeune génération », ajoute le journal.

« Alger, 2008. Quelques années après la guerre civile, deux générations tentent toujours de se reconstruire. Un premier long métrage intense et courageux sur tous les deuils impossibles : de l’avenir et de la fidélité à soi-même, des idéaux et des hommes », écrit le média spécialisé Les Fiches du Cinéma.

  • Les derniers articles

close