Les biens de la famille du général à la retraite Khaled Nezzar, ex-ministre de la Défense nationale, ont été placés sous séquestre par un juge dans le cadre d’une enquête lancée suite à une plainte lancée par l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE) et la Direction générale des impôts (DGI), rapporte ce mardi le quotidien Liberté.
Ouverte depuis quelques semaines par le tribunal d’Alger, l’enquête concerne principalement des affaires liées à des sociétés de la famille Nezzar telles que Smart Link Com (SLC), dissoute en 2019, et qui était spécialisée dans la fourniture de l’internet haut débit, Divona Algérie, spécialisée dans le matériel de télécommunication et internet, ainsi que SLH, activant dans l’agriculture saharienne.
Les biens mis sous séquestre par la justice concernent notamment une résidence située dans le quartier d’Hydra à Alger, de terres agricoles situées à Bouchaoui dans la banlieue ouest de la capitale ainsi qu’une palmeraie de plusieurs centaines d’hectares située à Biskra, précise la même source.
Khaled Nezzar a pour rappel été condamné à 20 ans de prison par contumace par le tribunal militaire de Blida dans l’affaire du « complot contre l’armée » dans lequel ont également été condamnés Mohamed Mediene, Saïd Bouteflika, Athmane Tartag et Louisa Hanoune. Un mandat d’arrêt international a été lancé contre M. Nezzar et son fils par le tribunal militaire de Blida.