Les Dynamiques de la société civile, ensemble de plusieurs organisations syndicales et associatives, dénoncent, dans un communiqué diffusé ce mardi 2 juillet, « la recrudescence des pratiques entravant les espaces publics, les pressions sur le mouvement populaire pacifique et l’extension de la répression et des arrestations des militants du mouvement populaire ».
Constatant que l’Algérie célébrera dans quelques jours la fête nationale de l’indépendance dans une « ambiance annonciatrice de danger et chargée de doutes et d’inquiétudes », ces organisations, qui ont pris part à une réunion samedi, dénoncent « la « politique de répression et d’arrestations touchant les militants et acteurs du mouvement populaire et les entraves et pressions systématiques exercées sur la liberté du peuple algérien à exprimer son opinion et à participer dans les marches, notamment celles des vendredis ».
Elles demandent « la libération des détenus d’opinion et militants du mouvement populaire pacifique et l’arrêt de la politiques des incarcérations et poursuites judiciaires entreprises à leur encontre et la levée de toutes les formes de blocus et d’entraves sur les espaces publics ».
Les participants à la réunion ont par la suite mis l’accent sur « la nécessité de créer un environnement politique dans lequel il est possible de jouir des libertés individuelles et collectives et qui garantisse le respect des droits de l’Homme ».
Les organisations invitent « les Algériennes et Algériens à sortir massivement dans toutes les wilayas pour participer avec force aux marches du 20e vendredi pour réaffirmer leur unité et leur attachement à la construction d’une Algérie libre, démocratique, plurielle, civile, gouvernée par le Droit en accord avec les principes tracés par la proclamation du premier novembre 1954 ».