Les forces du Pacte pour l’alternative démocratique (PAD) dénoncent la condamnation par la Cour d’Alger de Khaled Drareni ainsi que la « persistance des arrestations arbitraires » et affirment que près de deux cents activistes du mouvement populaire (hirak) croupissent en prison.
Les forces du PAD qualifient le verdict rendu mardi 15 septembre par la Cour d’Alger dans l’affaire Drareni de « lourd » et « inique », affirment que « près de deux cents activistes du mouvement populaire, souvent ignorés des médias, connaissent malheureusement le même sort ; Ils sont détenus, condamnés et incarcérés arbitrairement ».
Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion hier mercredi, les forces du PAD « exigent la libération inconditionnelle » de Khaled Drareni, « tout comme elles exigent la libération des nombreux autres détenus politiques et d’opinion ».
Pour les forces du PAD, la « persistance de ces arrestations arbitraires et des lourdes condamnations d’activistes et de journalistes, qui visent à l’étouffement de toute voix discordante, restent ainsi les seules réponses du pouvoir aux exigences du peuple ».
Pour ces partis constituant le PAD, « l’encadrement policier et la répression, aux conséquences déroutantes pour ceux-là même qui cherchent à restaurer le système autoritaire, tout comme l’immobilisme face à la dégradation de la situation socio-économique et à la paupérisation galopante signent la disqualification du pouvoir dans la gestion politique du pays ».
« Ainsi, à travers le prisme du pouvoir, « l’Algérie nouvelle qu’inspire le Hirak béni » se transforme au final en une Algérie de fermeture politique et de répression », ajoutent les forces du PAD.