Le youtubeur algérien Anes Tina, qui s’est fait connaître notamment grâce à ses parodies sur des sujets de société, est de retour avec cette fois un coup de gueule contre les opérateurs de téléphonie mobile.
Djezzy, Mobilis et Ooredoo proposent des services d’abonnement qui permettent à leurs clients de personnaliser leur sonnerie d’attente. Plusieurs chansons sont disponibles selon l’opérateur, mais ce service est parfois défaillant.
Comme s’en plaint Anes Tina, les sonneries ne sont pas toujours aux goûts du client et sont parfois attribuées aléatoirement. Pire, il est laborieux, voire impossible de se désabonner à ce service.
Dans un « reel » qu’il a publié sur ses réseaux sociaux, Anes Tina appelle les opérateurs téléphoniques à arrêter d’attribuer des sonneries d’attente aléatoires à ses clients.
« Est-ce que je suis obligé d’avoir une sonnerie d’attente ? » se demande-t-il, expliquant que les tonalités que les personnes qui l’appellent entendent peuvent être embarrassantes.
Un service qui crée des quiproquos
« Mon oncle m’a appelé il y a une semaine, et il est tombé sur une chanson de rai dont les paroles étaient vulgaires, » raconte-t-il. « Une semaine plus tard, il tombe sur un chant religieux. Il m’a traité d’hypocrite alors que je n’ai choisi ni l’une ni l’autre, » finit-il par fulminer.
Anes Tina pose une question aux opérateurs algériens de téléphonie mobile: « Ai-je le droit d’avoir une sonnerie standard, tout simplement car je ne veux pas de chanson en sonnerie d’attente ? »
Une requête pourtant simple et logique, mais qui semble difficile d’atteinte avec les trois opérateurs de téléphonie mobile algériens. Anes Tina souligne en effet que le désabonnement de ce service auquel il n’a pas souscrit en premier lieu est quasiment impossible.
« J’envoie « QUITTER » à chaque fois mais rien n’y fait, » dit-il. Pourtant, c’est le SMS qu’il faut envoyer à l’opérateur pour ne plus avoir de sonnerie personnalisée.
Enfin, Anes Tina demande aux opérateurs mobiles de respecter leurs clients et leurs avis et d’arrêter de leur imposer des services payants qu’ils n’ont pas demandés, soulignant l’arnaque qu’il y a derrière ces pratiques.
