Les sapeurs-pompiers ont organisé une marche dimanche 2 mai à Alger pour réclamer la satisfaction de leurs revendications socio-professionnelles.
Le lendemain, le ministre de l’Intérieur a annoncé les premières sanctions contre les grévistes, dont la suspension de 230 agents de la Protection civile ayant participé au mouvement de contestation.
Il a dénoncé un « mouvement de protestation non fondé, provoqué et soutenu par des parties hostiles à l’égard de l’Algérie ».
En réponse, les sapeurs-pompiers ont organisé des marches et des rassemblements dans plusieurs wilayas (Béjaïa, M’sila, Jijel et Biskra) pour réclamer la « réintégration immédiate » de leurs collègues suspendus de leurs fonctions, et réitérer leurs revendications.
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« Réintégration immédiate »
Selon un communiqué partagé sur les réseaux sociaux, des sapeurs-pompiers de M’sila réclament l’ouverture d’un dialogue et donnent un délai de 24 heures au ministère de l’Intérieur, dont dépend hiérarchiquement la Direction générale de la Protection civile, pour lever la sanction sur leurs collègues. À défaut, ils menacent d’une « démission collective ».
À Béjaïa les sapeurs-pompiers de la wilaya dont sept collègues comptent parmi les agents suspendus, ont organisé une marche puis un rassemblement devant le siège de la wilaya pour réclamer l’annulation « immédiate » de la décision de suspension de leurs collègues, rapporte la page Béjaïa Sois l’Observateur.