La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (Laddh) à dénoncé dans un communiqué les « arrestations préventives » de manifestants, dans la matinée de ce 14e vendredi de mobilisation contre le régime.
La Ligue qui dit ignorer les motifs de ces arrestations affirme que « tout indique qu’elles sont liées aux manifestations ». Ces arrestations sont « des atteintes aux libertés de circulation, de manifestation et d’expression garanties par la constitution et les conventions internationales relatives aux droits de l’Homme. Il ne faut pas cesser de les rappeler ».
« Le pouvoir récidive avec les tentatives d’empêchement des Algériens de rejoindre les manifestants dans la capitale par des barrages filtrants aux différentes entrées d’Alger », a également dénoncé la Laddh dans son communiqué signé par son président Noureddine Benissad. Le pouvoir « par ses pratiques, annonce les prémisses de la continuité du système », estime L’ONG pour qui « le devoir de l’État est de protéger les manifestations pacifiques ».
« La justice est interpellée pour protéger les libertés collectives conformément aux dispositions constitutionnelles », affirme la Ligue qui rappelle que « la crise politique ne peut être traitée par des approches sécuritaires et que son traitement ne peut être que politique ».
La LADDH appelle à « la libération de toutes les personnes arrêtées pour avoir simplement voulu manifester et s’exprimer pacifiquement » et invite au « dialogue politique », seule voie démocratique pour une issue consensuelle et apaisée dans la perspective de la construction d’un État de droit », selon elle.