Les prix des voitures d’occasion continuent à être exorbitants sur le marché de Tijellabine où certains modèles continuent même à être vendus plus chers que ceux proposés dans les showrooms des concessionnaires des constructeurs installés en Algérie.

C’est le cas notamment de la Hyundai I10 et de la Dacia Stepway dont les modèles 2018 sont négociées sur les marchés d’occasion à des prix plus élevés que ceux des constructeurs. La raison en est le manque de disponibilité et les délais de livraison qui restent encore longs, notamment pour les voitures Renault et Dacia.

Mais dans l’ensemble, les prix ont connu un recul plus ou moins important selon la gamme de véhicule. Les prix des voitures de moyenne gamme de 100 millions de centimes restent stables car la demande sur cette gamme reste importante alors que les prix des véhicules de la gamme au-dessus, comme les VW Golf ont connu une légère baisse.

Dans le haut de gamme, les ventes sont à l’arrêt, ces véhicules étant exagérément chers par rapport à la réalité du marché.

Les voitures essence ont également baissé, selon des vendeurs recontrés par la chaîne El Bilad à Tijellabine. « Les voitures essence ont perdu de leur valeur de 10 à 15 millions de centimes mais le diesel est stable », a indiqué l’un d’eux.

« Comme la Symbol, je l’ai achetée 150 (millions de centimes) et je l’ai vendue à 127, c’est trop non ? », s’est plaint un autre citoyen victime de la hausse du prix de l’essence à la pompe qui a provoqué une baisse de la demande sur les voitures roulant avec ce carburant.

Seuls les vendeurs qui préfèrent proposer leurs voitures à la vente sur internet, notamment sur le site Ouedkniss semblent continuer à être déconnectés de la réalité. Les prix demandés pour des voitures de 2017 sont souvent plus élevés que ceux des mêmes modèles 2018 proposés par les concessionnaires des marques montées en Algérie.