Le choc pétrolier annoncé n’a pas eu lieu et la hausse des prix n’aura pas duré longtemps. Dix jours après les attaques contre les installations pétrolières saoudiennes, le pétrole a rendu presque tous ses gains.
Ce jeudi, le Brent, référence pour le pétrole algérien, se négocie autour de 62 dollars à Londres, presque au même niveau que le 13 septembre, veille des attaques contre l’Arabie saoudite.
L’annonce du retour à la normale plus vite que prévu de la production de Saudi Aramco et une hausse plus marquée qu’anticipé des stocks aux États-Unis pèsent à la baisse sur les cours, précise le site spécialisé Trading Sat.
Aramco a rétabli ses capacités de production à 11,3 millions de barils de brut par jour, rapporte l’agence Reuters. Publié par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), le rapport sur l’état des stocks de pétrole US fait état, mercredi, d’une hausse inattendue observée la semaine dernière.