Société

Les promoteurs des micro-entreprises d’une quarantaine de wilayas marchent à Tizi Ouzou

Les promoteurs des micro-entreprises créées dans le cadre des dispositifs Ansej, Cnac et Angem ont encore une fois marché à Tizi Ouzou, à l’appel du Collectif d’appui à la micro-entreprise, CAME, ce jeudi 27 septembre pour réclamer une amnistie générale de leurs dettes envers l’État.

Ils étaient plus d’un millier de promoteurs en difficulté à participer à cette marche nationale qui s’est ébranlée à 10h de l’entrée principale du campus Hasnaoua de l’université de Tizi Ouzou pour se diriger vers le siège de la wilaya.

Outre les jeunes promoteurs de la wilaya de Tizi Ouzou des délégations venues d’une quarantaine de wilayas du pays ont pris part à cette action de protestation comme en témoignent les nombreuses pancartes sur lesquelles étaient inscrits les noms des wilayas présentes. “Jugez Ouyahia”, “Zemali Dégage”, “Oulach lekhlas Oulach”, (pas de remboursement), “Echâab Yourid Mass’h Edouyoun”, (le peuple veut l’effacement des dettes), scandaient les manifestants en chœur tout au long du chemin menant vers le siège de la wilaya.

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“Pour une amnistie générale des promoteurs Ansej, Cnac, Angem”, “Monsieur le président de la république : nous réclamons l’effacement de nos dettes”, “Nous refusons d’être les victimes d’une politique d’emploi qui a échoué”, lit-on sur des banderoles arborées par-dessus les têtes des manifestants.

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Arrivés devant le siège de la wilaya, les manifestant n’ont été reçu par aucun responsable. La marche a été alors transformée en un rassemblement. Les animateurs du collectif CAME ont pris la parole tour à tour pour dénoncer le refus des pouvoir publics de prendre en charge leur revendication exprimées depuis plus de trois ans.

A noter qu’un dispositif policier important a été dressé sur l’itinéraire de cette marche. Les policiers n’ont pas intervenu pour empêcher la marche et non plus pour réguler la circulation ou la dévier comme d’habitude. Manifestants et automobilistes se disputaient alors la chaussée dans l’anarchie.

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