Les recettes fiscales de l’Algérie ont augmenté de 9,2% en 2016, ce qui représente 121% de l’objectif tracé dans la loi de finances 2016, a annoncé, mardi 4 avril, Hadji Baba Ammi, ministre des Finances.
M. Baba Ammi, cité par l’agence officielle, a salué les “efforts considérables” consentis par les agents et cadres de la DGI, faisant remarquer que les recettes de certains impôts et taxes restaient “en deçà des prévisions, ce qui nécessite le rétablissement de certains équilibres pour une meilleure mobilisation des ressources fiscales”.
Le ministre a cité à titre d’exemple la TVA qui a accusé, a-t-il dit, un certain “recul”, car ne représentant que 5% du PIB contre 15% dans les autres économies similaires à l’économie nationale.
Hausse des recettes fiscales ordinaires de 6%
Pour sa part, le Directeur des impôts a souligné, en marge de la rencontre, que les recettes fiscales ordinaires en 2016 étaient “légèrement en dessus” de l’objectif fixé avec une hausse de 6%, un chiffre important, a-t-il dit, eu égard au recul des prix du pétrole.
M. Raouia a indiqué que le recouvrement des impôts a connu une augmentation sensible depuis 2012 en termes de fiscalité ordinaire passant de 1.363 milliards de dinars en 2012 à 3.075 milliards de dinars en 2016.
S’agissant du taux d’évasion fiscale, le responsable a estimé qu’il était “difficile d’obtenir des chiffres précis en la matière”, ajoutant que l’objectif de l’administration des impôts était le “développement des relations fiscales en vue de la généralisation du payement volontaire des impôts”.