Société

L’huile d’olive réduirait le risque de démence et la maladie d’Alzheimer

L’huile d’olive extra-vierge aurait des vertus protectrices permettant de lutter efficacement contre le déclin du cerveau qu’entraînent la démence et la maladie d’Alzheimer, selon les résultats d’une étude réalisée par les chercheurs de l’université américaine de Temple.

Ces derniers ont étudié l’effet d’une consommation régulière d’huile d’olive extra-vierge sur des souris génétiquement modifiées pour développer des plaques bêta-amyloïdes dans leur cerveau, similaires à celles constatées chez des humains et caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Leurs travaux à la Lewis Katz School of Medicine ont permis d’établir que la consommation quotidienne d’huile d’olive extra-vierge protège la mémoire et les capacités d’apprentissage en réduisant la formation de ces plaques ainsi que la formation d’enchevêtrements neurofibrillaires dans le cerveau. Celles-ci sont soupçonnées de contribuer au dysfonctionnement des cellules nerveuses dans le cerveau, et donc d’être responsables des symptômes de perte de la mémoire causés par la maladie d’Alzheimer.

« Nous avons découvert que l’huile d’olive réduit l’inflammation, mais, plus important encore, qu’elle active un processus appelé l’autophagie », indique le Professeur Domenico Pratico, qui a dirigé l’étude. « L’autophagie est un mécanisme cellulaire par lequel les cellules se dégradent et nettoient des débris intracellulaires et des toxines, comme des plaques amyloïdes et des dépôts de protéines tau », explique-t-il, ajoutant qu’il s’agit là d’« une découverte excitante ».

« Grâce à l’activation de l’autophagie, la mémoire et l’intégrité synaptique ont été préservées et les effets pathologiques chez les animaux normalement destinés à développer la maladie d’Alzheimer ont été considérablement réduits. C’est une découverte très importante car nous soupçonnons qu’une réduction de l’autophagie marque le début de la maladie d’Alzheimer », avance le Professeur Praticò.

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