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De retour à Beyrouth, Saad Hariri suspend sa démission

Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé mercredi qu’il suspendait sa démission, annoncée de Ryad début novembre, en attendant des consultations autour des sujets qui fâchent, notamment l’intervention du Hezbollah pro-iranien dans les conflits régionaux.

Cette décision devrait décrisper l’atmosphère dans le pays qui a été pris de court par l’annonce de la démission par M. Hariri le 4 novembre à Ryad, où son séjour prolongé avait provoqué de multiples spéculations.

Le visage grave, s’exprimant lors d’une brève allocution télévisée à l’issue d’un entretien avec le président Michel Aoun, le chef du gouvernement a appelé au “dialogue” entre les forces politiques du pays, où deux blocs s’affrontent.

“J’ai discuté de ma démission avec le président de la République qui m’a enjoint d’attendre avant de la présenter (…) pour permettre davantage de consultations (…) j’ai accepté cette requête”, a indiqué M. Hariri.

Le constitutionnaliste Edmond Rizk a expliqué à l’AFP que “tant que le président ne l’a pas acceptée (la démission, ndlr), elle n’est pas valable constitutionnellement parlant”.

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