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Libertés syndicales en Algérie : la colère des syndicats monte

Libertés syndicales en Algérie : la colère des syndicats monte

Les libertés syndicales sont-elles menacées en Algérie ? Depuis quelques jours, les syndicats algériens sont vent debout contre deux projets de loi du gouvernement sur l’exercice de l’activité syndicale, la prévention des conflits sociaux et le droit de grève.

Depuis quelques jours, les communiqués émanant des organisations syndicales se multiplient pour rejeter la réforme du gouvernement qui est accusé de ne pas avoir associé les syndicats dans l’élaboration des deux projets de loi.

Les syndicats dont l’UGTA en appellent désormais à l’arbitrage du président de la République Abdelmadjid Tebboune.

La colère des syndicats algériens a éclaté après la circulation de deux projets de loi sur l’exercice de l’activité syndicale et le droit de grève. Dès qu’ils ont découvert les contenus de ces textes qui n’ont pas été soumis au débat, de nombreux syndicats sont montés au créneau pour les dénoncer.

Fait rarissime, le syndicat UGTA, qui s’est éclipsé de la scène ces dernières années, est en première ligne sur le front de la contestation syndicale.

L’Union UGTA de Tizi-Ouzou a publié des communiqués pour rejeter les deux projets de loi du gouvernement qui sont en « contradiction directe avec les aspirations des travailleurs, de leurs représentants et remettent en cause les acquis fondamentaux des travailleurs algériens garantis jusque-là par les lois en vigueur ».

Les libertés syndicales remises en cause en Algérie ?

D’Annaba à Tamanrasset en passant par le centre et l’ouest du pays, les unions de wilayas UGTA appellent à l’arbitrage du président Tebboune, et menacent de recourir à d’autres moyens pour défendre leurs intérêts ainsi que ceux des travailleurs algériens.

Les syndicats algériens de la Fonction publique sont également montés au créneau pour exprimer dans un communiqué publié samedi soir leur rejet des deux projets de loi qui, selon eux, « contredisent » la Constitution algérienne et les conventions ratifiées par l’Algérie. Ils demandent leur retrait parce qu’ils remettent en cause « dangereusement les libertés syndicales en Algérie ».

Les syndicats algériens de la Fonction publique, qui se sont réunis jeudi 26 janvier pour débattre, demandent l’intervention du président de la République pour retirer les deux projets de loi contestés en réponse à ses engagements de protéger les libertés syndicales et la promotion de l’activité syndicale en Algérie.

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