“Si on le méprise, Hatem restera” au Paris SG, a prévenu Michel Ouazine, le conseiller d’Hatem Ben Arfa, attaquant devenu indésirable au club de la capitale, dans un entretien publié sur le site du journal Le Parisien.
“Si on n’arrive pas à trouver un terrain d’entente avec le PSG, et si on le méprise, Hatem restera”, a-t-il dit à propos du joueur de 30 ans qui n’a pas été convoqué pour la tournée américaine actuelle.
“On a eu une réunion avec Antero Henrique, directeur sportif du PSG, Jean-Jacques Bertrand, l’avocat d’Hatem Ben Arfa et moi-même. Henrique nous a dit que Hatem était libre de partir mais sans contrepartie financière. En gros, il lui demande de quitter le club avec les deux mains derrière le dos. Le problème, c’est qu’il y a des contrats, un droit social. On ne traite pas les gens comme ça. Nous ne sommes pas dans une République bananière”, a ajouté Michel Ouazine.
Interrogé sur la raison d’avoir écarté les sollicitations de Fenerbahçe, le conseiller a répondu: “On m’a appelé une fois, j’ai fermé la porte et je leur ai demandé d’appeler le PSG. Si un club veut Hatem, il doit se tourner vers le PSG”.
– ‘Quand on veut tuer son chien…’ –
Recruté l’été dernier en provenance de Nice, l’international français (15 sélections, 2 buts) a bénéficié de peu de temps de jeu lors de la saison écoulée et n’a pu s’imposer sous les ordres de l’entraîneur Unai Emery.
Il n’a plus été appelé dans le groupe du PSG depuis le 9 avril. Selon le JDD, la direction du PSG n’aurait pas apprécié que Ben Arfa intervienne directement auprès de l’émir du Qatar, le propriétaire du club, en affirmant que son président Nasser Al-Khelaïfi ne répondait pas à ses sollicitations, en présence de ce dernier.
“Je peux simplement vous dire que l’émir, le président Nasser Al-Khelaïfi et Hatem Ben Arfa ont discuté entre eux, c’est tout. Après, quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la gale”, a réagi Michel Ouazine. “Ils ont échangé en arabe, c’est tout. Mais Hatem n’a pas demandé d’audience à l’émir”.
Un retour à Nice, où HBA avait réalisé la meilleure saison de sa carrière (2015-2016), est-il envisageable ? Selon une source proche du club azuréen interrogée par l’AFP, “c’est tout à fait crédible. D’après mes infos c’est déjà très avancé. Le club ne veut rien payer à Paris, c’est pour ça qu’il cherche à se faire payer la dernière année de contrat”.