Arrivé à la tête de la barre technique pour redresser la situation de la JS Kabylie, Abdelkader Amrani n’a pas trouvé les solutions pour provoquer le déclic. La JSK se dirige tout droit vers la relégation.
L’ancien entraîneur du CR Belouizdad a annoncé son désir de jeter l’éponge. Ce serait le deuxième entraîneur consommé par la JS Kabylie depuis le début de saison.
Après le Belge José Riga qui a été limogé au bout de trois journées de Ligue 1, Abdelkader Amrani a annoncé sa décision de mettre fin à son aventure au sein du club le plus titré d’Algérie, qui est devenu l’ombre de lui-même ces dernières saisons.
Plus que les résultats, c’est la façon de jouer et l’engagement des joueurs qui inquiètent les supporters qui réclament la tête du président Yarichène. Ce dernier est coupable, selon eux, d’un recrutement chaotique et d’une gestion calamiteuse des affaires du club qui était autrefois le symbole du sérieux et de la discipline en Algérie et en Afrique.
Amrani sur le départ
« Dans ma tête, je suis partant », a annoncé le technicien juste après la fin du match perdu à domicile face à la JS Saoura (1-2) à Tizi-Ouzou ce samedi 12 novembre.
S’agit-il d’une réaction à chaud après la défaite ou d’une décision irrévocable ? On serait plutôt tenté de pencher vers la seconde option. Entre Amrani et le groupe, le courant n’est pas vraiment passé.
Connu pour sa rigueur, il n’a pas pu susciter l’adhésion des joueurs de son équipe. Sur le terrain, l’équipe est très vite retombée dans ses travers après une victoire encourageante à Chelghoum Laïd (0-2), lanterne rouge, le 2 octobre dernier.
Depuis cette victoire, le bilan est maigre. Trois défaites, dont deux à domicile face à l’ES Sétif et la JS Saoura et un nul à concédé également à Tizi Ouzou face à l’USM Khenchela.
Abdelkader Amrani semble résigné. « Je suis là depuis deux mois et j’ai donné le meilleur de moi-même pour redresser la barre, mais ça n’a pas marché… Lorsque les choses ne marchent pas, il faut partir », a-t-il déclaré après la rencontre, selon le journal Compétition.
Tout en se déclarant responsable des mauvais résultats, Abdelkader Amrani a pointé la responsabilité des joueurs.
« Je suis responsable des résultats, mais pas du rendement des joueurs. On fait tout à l’entraînement, mais malheureusement, on commet des erreurs de novices. C’est pour cela que je veux partir, car j’ai tout essayé », a poursuivi l’entraîneur, visiblement déçu de ne pas avoir pu améliorer la situation du club.
On comprend par cette déclaration que les joueurs ont des choses à se reprocher selon Abdelkader Amrani.
La JSK n’a plus le droit à l’erreur
À l’avant-dernière place au classement de Ligue 1 avec seulement cinq points, la JS Kabylie inquiète. Le club n’a pas le droit à l’erreur. Si le départ d’Amrani se confirme, il faudra que la direction du club fasse le bon choix pour ne pas compliquer une situation déjà difficile.
Après l’erreur de casting Riga assumée par le président Yazid Yarichène et le départ attendu d’Amrani, il faut trouver le bon profil pour stabiliser le bateau JSK qui tangue dangereusement en ce début de saison.
