Sale temps pour les clubs de la Ligue 1, en mal de recettes et affaiblis par une longue et imprévue trêve printanière qui a provoqué un énorme manque à gagner.
Même les clubs sponsorisés par la puissante Sonatrach traversent des moments difficiles sur le plan financier, à leur tête le CS Constantine dont les joueurs n’ont pas été payés depuis plusieurs mois. Les recettes des stades sont devenues insignifiantes. Les stades ne font plus le plein. La grosse affiche entre la JS Kabylie et le CS Constantine, pourtant déterminante pour le maintien en Ligue 1, n’a pas drainé la grande foule. Idem pour les derbies de la capitale, USMH-USMA, et de l’Ouest, USMBA-RCR.
La retransmission de la majorité des matches par l’ENTV, le niveau technique des matches et la cherté de la vie n’incitent guère les amoureux de la balle ronde à se déplacer aux stades. Outre la faiblesse des recettes des stades, les clubs sont d’autre part confrontés au manque de sponsors. Nombre de sociétés publiques et privées se sont désengagées du football en cette période de vaches maigres et d’austérité.
Au train où vont les choses, les clubs seront dans l’obligation de réduire sensiblement leur masse salariale la saison prochaine. Le nouveau président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, tient d’ailleurs à instaurer le fair-play financier et inciter les clubs à dépenser selon leurs moyens.