Considéré comme l’une des affiches de la saison, le derby de la capitale prévu samedi entre le MC Alger et l’USM Alger au stade olympique du 5-Juillet (17h45), pourrait ne pas avoir lieu.
Et pour cause, la direction de l’USMA a saisi la Ligue de football professionnel (LFP) pour le report de ce match à une date ultérieure, se basant dans sa requête sur la programmation de la rencontre en pleine date FIFA, ce qui est non réglementaire selon ses justificatifs, ainsi que la présence de pas moins de six de ses joueurs en sélection.
Devant le refus de la LFP d’accepter la demande de l’USMA, le club de Soustara a fini par annoncer vendredi sa décision de boycotter le derby.
« Nous avons décidé de boycotter le match face au MCA, c’est une décision irrévocable. L’entraînement de l’équipe vient de se terminer, un autre est programmé demain samedi à 16h00 au stade Omar-Hamadi, donc nous n’allons pas nous présenter au 5-Juillet pour jouer le derby. Les choses sont claires là-dessus : c’est inadmissible de programmer un derby en pleine date FIFA, sachant que la compétition est censée s’arrêter », a affirmé vendredi Amine Tirmane, porte-parole de l’USMA, cité ce vendredi par l’agence officielle, dans des propos accordés à la radio chaîne 3.
Outre le milieu offensif international libyen Muaid Ellafi retenu en sélection de Libye, l’USMA est privée de cinq éléments convoqués en équipe nationale militaire, il s’agit du gardien de but Sifour, Hamra, Khemaïssia, Benhamouda et Belarbi.
« Si maintenant la LFP ne reconnaît pas cette équipe, ce n’est pas le problème de l’USMA. C’est un peu de l’amateurisme ce qui a été fait, en dépit de deux demandes officielles qui ont été envoyées pour le report de cette rencontre », a-t-il ajouté.
Le représentant de l’USMA a souligné que le club allait porter cette affaire, en cas du maintien de ce derby à sa date initiale, devant les plus grandes instances pour se voir réhabiliter dans ses droits.
« Si le match est maintenu et on ne se présentera pas, l’USMA sera logiquement sanctionnée, c’est à partir de ce moment-là que nous allons saisir les instances compétentes pour faire valoir nos droits, c’est une question de principe », a-t-il conclu.
