Les Algériens ont renoué, ce dimanche 11 juin, avec les coupures et les perturbations d’Internet à l’occasion du premier jour des épreuves du BAC 2023.
La semaine dernière, les autorités avaient annoncé des mesures sévères pour lutter contre la triche aux examens du BEM et du BAC sans faire mention des coupures d’internet.
Comme il n’y a pas eu de coupures durant les trois jours des épreuves du BEM (5,6 et 7 juin), un espoir tenu s’est installé sur la possibilité d’un BAC 2023 sans perturbations de l’accès à Internet.
BAC 2023 : une longue semaine de coupures d’Internet
Finalement, ce n’est pas le cas et le gouvernement n’a pas dérogé à la règle en vigueur depuis des années : couper et perturber l’accès à Internet pour prévenir la triche au BAC.
Dès l’ouverture des centres d’examen et le début des épreuves, l’accès à Internet a été fortement restreint, parfois coupé carrément. L’accès aux réseaux sociaux et aux messageries instantanées était impossible pendant une bonne partie de la journée de ce dimanche 11 juin, au grand dam des utilisateurs et des entreprises.
Internet a été momentanément rétablie entre 12h30 et 13h00 avant d’être de nouveau coupée aux environs de 14h jusqu’à 16h30.
Ainsi, les autorités ne se contentent pas des mesures juridiques contre les tricheurs. La solution des coupures d’Internet est reconduite comme c’est le cas depuis plusieurs années maintenant.
Ni Algérie Télécom, monopole public de l’internet ADSL, ni les trois opérateurs mobiles (Mobilis, Ooredoo et Djezzy) n’ont communiqué sur ces coupures qui affectent leurs clients. Ces derniers seront-ils indemnisés ?
Le gouvernement, qui peine à trouver d’autres solutions pour lutter contre la triche au BAC via Internet, garde étrangement le silence sur ce procédé, en dépit de son impopularité.