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L’Irak autorise l’exploration pétrolière près des frontières avec l’Iran et le Koweït

L’Irak autorise l’exploration pétrolière près des frontières avec l’Iran et le Koweït

Le ministère irakien du Pétrole a accordé jeudi trois permis d’exploration pétrolière près de sa frontière avec l’Iran, pour la première fois depuis 50 ans, et un autre près de celle avec le Koweït, qui sont revenus à des sociétés chinoises et émiratie.

L’Irak a été en guerre avec l’Iran de 1980 à 1988 et avec le Koweït en 1990.

« Après des décennies de guerre et de négligence, nous avons décidé d’accélérer les investissements sur les champs aux frontières, (qui vont) contribuer à améliorer notre économie », a affirmé le ministre du Pétrole Jabbar al-Luaibi. « Il n’est pas logique de laisser ces régions sans investissement et sans développement ».

La compagnie chinoise Geo-Jade s’est ainsi vue octroyer deux blocs d’exploration pétrolière près de la frontière avec l’Iran: Naft Khana (province de Diyala) et Houwaiza (province de Missane).

Selon le système de partage des profits mis en place, elle touchera respectivement 14,67% et 13,75% des bénéfices de l’exploitation éventuelle de ces blocs.

Une autre compagnie chinoise, United Energy Group, s’occupera de l’exploration du bloc Sinbad (province de Bassora), proche de la frontière avec l’Iran. Elle empochera 4,55% des bénéfices.

La compagnie émiratie Crescent Petroleum s’est par ailleurs vue décerner le permis d’exploration du bloc Khider Mai, près de la frontière avec le Koweït, et recevra 13,75% des bénéfices.

Le ministère irakien du Pétrole a en outre accordé à cette compagnie émiratie les droits d’exploitation de quatre champs gaziers, tous dans la province de Diyala: Gilabat et Qumar, pour lesquels elle recevra 9,21% des profits, ainsi que Khashim al-Ahmar et Injana, pour lesquels elle touchera 19,99% des profits.

Lors d’appels d’offres en 2010, les compagnies étrangères auxquelles les champs les plus importants avaient été accordés étaient rémunérées au baril, un système globalement moins avantageux pour elles que le partage des profits.

Dans les faits, le gouvernement s’accorde 25% en royalties. Sont ensuite déduits les coûts d’exploitation et le reste est alors partagé entre l’Etat et les compagnies selon le pourcentage décidé dans les contrats d’attribution.

La compagnie étrangères doit ensuite acquitter 35% de taxe sur sa part des profits.

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