L’Algérie a réagi ce dimanche à la décision de l’Union européenne de la retirer de sa liste des pays sûrs avec les lesquels les voyage sont autorisés, en exprimant sa « surprise ».
Après avoir pris acte de la décision de l’UE, le ministère des Affaires étrangères exprime sa « surprise devant cette procédure ».
Pour le département de Sabri Boukadoum, cette décision est « sans effet pratique » sur les ressortissants algériens. La raison est que le gouvernement avait décidé déjà de maintenir les frontières du pays fermées par « stricte adhésion au principe de protection de ses citoyens pour les prémunir des cas de Covid-19 importés, à l’origine de la propagation initiale du virus en Algérie ».
Le MAE ne manque pas d’envoyer une pique à Bruxelles, en rappelant que l’État algérien a déployé d’importants efforts qui « sont sans nul pareil dans de nombreux pays, où sont enregistrées de plus graves situations, avec des cas de contamination de loin supérieurs à ceux recensés en Algérie”.
Le 30 juillet, l’Union européenne (UE) a décidé de retirer l’Algérie de sa liste des pays sûrs avec les lesquels les voyage sont autorisés.
Le 1er juillet, l’Algérie figurait dans la liste des 15 pays établie par l’UE et avec lesquels les voyages étaient autorisés. Depuis trois pays ont quitté la liste, en raison de la dégradation de la situation sanitaire sur leurs territoires. Avant l’Algérie, la Serbie et le Monténégro avaient été exclus.