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L’Italie souffre mais est presque en barrages

L’Italie a péniblement battu Israël (1-0) mardi à Reggio Emilia et s’est rapprochée des barrages de qualification pour le Mondial-2018, même si les plaies ouvertes lors de la cuisante défaite de samedi contre l’Espagne (3-0) sont loin d’être refermées.

L’avant-match avait été marqué par un échange de points de vue entre le sélectionneur italien Giampiero Ventura et le président de la fédération Carlo Tavecchio.

Ce dernier avait parlé d'”apocalypse” en cas de non-qualification pour la Coupe du Monde. “C’est un mot trop fort”, avait répliqué Ventura, évoquant plus modestement “un drame”.

C’est dire, tout de même, si le moral était bas du côté de la Nazionale, avant de donner le coup d’envoi à Reggio Emilia, toujours dans le 4-2-4 très contesté de Ventura.

Le match contre l’Espagne avait quasiment écrit le destin des Azzurri: les barrages, au mieux. La victoire de mardi, couplée au match nul entre l’Albanie et la Macédoine, a confirmé la tendance.

Avec six points d’avance sur l’Albanie, Buffon et ses équipiers n’ont besoin que d’un point en octobre contre la Macédoine et en Albanie, pour être assurés de la deuxième place du groupe G. Il restera ensuite à attendre le nom de l’adversaire qui fera forcément frissonner les Azzurri lors du duel en deux manches du mois de novembre.

– Verratti suspendu –

Car l’Italie, privée de Bonucci suspendu et de Chiellini blessé, n’a pas vraiment rassuré mardi après la gifle reçue face aux Espagnols.

La première période a ainsi été très faible, avec des Italiens lents et peu mobiles. Toujours aussi peu à l’aise dans ce 4-2-4 qui le laisse très loin de ses attaquants, Verratti a été à peine meilleur qu’à Madrid samedi. Averti, il sera suspendu face à la Macédoine et est sorti sous quelques sifflets.

A la pause, les Italiens étaient toujours tenus en échec et, malgré une évidente domination, avaient tout de même tremblé sur quelques offensives israéliennes, un sauvetage de Conti ou un arrêt approximatif de Buffon.

Mais à la reprise, les Italiens étaient enfin un peu plus saignants, avec une première occasion pour Immobile (48e). Cinq minutes plus tard, l’avant-centre de la Lazio Rome trouvait l’ouverture pour de bon et catapultait de la tête un excellent centre de Candreva au fond des filets de Harush (1-0, 53e).

La suite a été hésitante et a confirmé que l’Italie ne traversait pas la plus glorieuse de ses périodes. Après le naufrage de Madrid, l’Italie attendait des réponses, sur la viabilité de son système tactique ou sur le niveau de certains cadres critiqués après le match face à l’Espagne (Verratti, Insigne et même Buffon).

Elle n’en a pas trouvé beaucoup mais elle avance, même si c’est désormais plus vers les barrages que vers un trajet direct en Russie. L’objectif a changé, mais il s’est rapproché.

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