L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un partenariat de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH) et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), a dénoncé, vendredi 7 février, le maintien en détention du président du RAJ Abdelwahab Fersaoui.
« M. Fersaoui est détenu à la prison d’El Harrach depuis son arrestation le 10 octobre 2019 alors qu’il participait à un rassemblement devant le Tribunal de Sidi M’hamed en soutien à des détenus du Hirak. Le 15 janvier 2020, l’appel introduit pour sa libération provisoire avait été rejeté par la Cour d’Alger », rappelle l’Observateur.
Il condamne également « la poursuite du harcèlement judiciaire à l’encontre de M. Kaddour Chouicha ». « L’Observatoire appelle les autorités algériennes à mettre un terme à tout acte de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, à leur encontre ainsi qu’à celle de l’ensemble des défenseurs des droits humains dans le pays », ajoute le texte.
Dans ce contexte, l’Observatoire appelle les autorités algériennes à « libérer de façon immédiate et inconditionnelle MM. Abdelouahab Fersaoui, Karim Tabbou, Fodil Boumala et l’ensemble des défenseurs des droits humains arbitrairement détenus en Algérie ».
Il appelle également à : « Mettre un terme à toute forme de harcèlement, y compris judiciaire, à l’encontre de MM. Kaddour Chouicha, Abdelouahab Fersaoui, Samir Belarbi, Karim Tabbou, Fodil Boumala et de l’ensemble des défenseurs mentionnés ci-dessus ainsi que de l’ensemble des défenseurs des droits humains en Algérie ; se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 9 décembre 1998, et plus particulièrement à ses articles 1 et 12.2 ; plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par l’Algérie ».