L’Algérie s’apprête à lancer le troisième programme des logements AADL 3. Les émigrés algériens peuvent-ils y souscrire pour en bénéficier comme les nationaux résidents ?
Le lancement de l’AADL 3 a été annoncé fin octobre à Djelfa par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, sans donner de détails sur sa consistance.
Dans la loi de finances 2024, 460.000 logements, toutes formules confondues, sont inscrits, dont « 230.000 logements ruraux », « sans compter le programme AADL 3, dont le lancement est prévu avant la fin du premier semestre 2024 », a indiqué le ministre de l’Habitat Mohamed Tarek Belaribi le 22 février devant les députés de l’APN.
Ce dernier a précisé que les critères de sélection des postulants sont les mêmes que pour AADL 1 et AADL 2.
Logements AADL 3 : les émigrés algériens peuvent-ils y souscrire ?
Cette formule est ouverte pour les personnes ayant des revenus compris entre 24.000 dinars et six fois le SMIG qui est de 20.000 dinars, soit 120.000 dinars. Pour les revenus supérieurs à 120.000 dinars, ils peuvent candidater pour des logements LPP.
Alors que les préparatifs pour le lancement de AADL3, le député des Algériens de France, Abdelouahab Yagoubi, a posé la question au ministère de l’Habitat si les émigrés algériens peuvent souscrire à ce programme. La réponse, il l’a publiée sur sa page Facebook jeudi.
« Je me suis déplacé hier (mercredi) au cabinet du ministre de l’Habitat pour m’enquérir sur le droit de la communauté nationale à l’étranger au programme de logement AADL3. Malheureusement, il apparaît clairement que tout ce qui a été publié, suite au discours du Président Tebboune, relève des « discours de consommation et des effets d’annonce. Il n’y a rien d’officiel qui engage le ministère de l’Habitat dans ce domaine. »
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