Réunie pour la seconde fois ce samedi au siège du FJD d’Abdallah Djabballah, plusieurs partis d’opposition et de personnalités, se sont “accordés sur la poursuite de la concertation”, sans se prononcer sur la présidentielle, ni sur les éventuelles candidatures.
Dans un communiqué qui a sanctionné leur réunion, les présents ont appuyé l’ « élargissement de la contestation et ses revendications au changement » et ont appelé à la « poursuite de la mobilisation jusqu’à satisfaction des revendications » exprimées par les manifestants.
Ils ont appelé l’armée, désignée dans le communiqué par “Institution névralgique de l’État”, à « protéger » les citoyens dans la défense de leurs droits, et de répondre avec « responsabilité aux revendications ». Les participants ont également mis en garde le pouvoir contre toute tentative de contourner les « appels au changement profond du régime politique » et lui « impute la responsabilité historique des dangers qui peuvent découler de l’absence de réponse.”
Tout en relevant avec satisfaction le fait que le peuple ait « arraché le droit de s’exprimer et de manifester » et le « refus de la politique du fait accompli et du refus du passage des choix du pouvoir par la force », les participants, dont Ali Benflis, Ahmed Benbitour, Abdellah Djaballah, Nouredine Bahbouh, Abdelaziz Rahabi, entre autres, ont renouvelé leurs salutations du « caractère pacifique et civilisationnelle » des marches et aux membres des services de sécurité pour «leur attitude vis-à-vis des manifestants ».