En Algérie, chaque vague de la pandémie de Covid-19 est accompagnée de fortes tensions, allant jusqu’à la pénurie, sur certains médicaments utilisés dans le cadre du protocole thérapeutique de lutte contre la maladie.
Deux facteurs sont à l’origine de cette situation : la forte demande et la spéculation. Le ministère de l’Industrie pharmaceutique a décidé d’agir sur les deux tableaux.
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Le 18 janvier, avant que la 4e vague de Covid-19 qui sévit actuellement en Algérie atteigne son pic, il a pris des mesures pour assurer la disponibilité des médicaments, parmi lesquelles figurent la réquisition des producteurs, des distributeurs et des importateurs pour mobiliser « l’ensemble de leurs moyens afin de répondre aux besoins en produits pharmaceutiques ».
Les producteurs, les importateurs et les distributeurs de médicaments réquisitionnés sont tenus de mettre sur le marché toutes les quantités y compris celles en stocks, et ce dans un délai maximum de 48 heures, selon la même source.
Cette réquisition concerne les producteurs de six catégories thérapeutique : anticoagulants, corticoïdes, antibiotiques, antalgique, rhumatologie, vitamine et minéraux.
Nouvelle opération de contrôle
Le même jour, le département de Lotfi Benbahmed a mis en garde que des inspections seront menées pour vérifier l’application de ces instructions. Samedi soir, le ministère de l’Industrie pharmaceutique a donné un bilan de 16 opérations de contrôle qui ont été opérées par ses inspecteurs, entre le 23 et le 27 janvier, au centre et à l’est du pays.
« Il a été constaté la rétention de 16000 boîtes d’Enoxaparine (Lovenox) et de 250.000 boîtes de Paracétamol pour lesquelles 15 mises en demeure ont été prononcées », a précisé le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans le communiqué. Ces deux médicaments sont les plus demandés actuellement sur le marché algérien.
Le département de Lotfi Benbahmed ajoute que les quantités saisies ont été « ventilées vers les pharmacies d’officine », et ce 48 heures après l’établissement des mises en demeure par ses services.
« Des fermeture d’établissements pharmaceutiques de distribution devraient être modifiées ce dimanche 30 janvier », indique la même source, en précisant qu’un vaste programme d’inspection a été arrêté pour s’assurer de la disponibilité des médicaments entrant dans le protocole thérapeutique anti-Covid. Cette fois, ce sont des brigades mixtes ministère du Commerce et ministère de l’Industrie pharmaceutique qui mèneront les inspections à partir du lundi 31 janvier.
