Société

Lutte anti-spéculation : l’Algérie passe à la vitesse supérieure

L’Algérie passe à la vitesse supérieure dans la lutte contre la spéculation sur les produits de première nécessité comme l’huile de table, la farine, la semoule, le lait…

Ce genre d’affaires ne relèvera plus des juridictions ordinaires à travers les wilayas, mais sera traité au niveau central, devant la section anti-terroriste et de lutte contre le crime organisé du tribunal de Sidi M’hamed (Alger).

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Dans un communiqué rendu public ce jeudi 6 octobre, le parquet près le tribunal de Sidi M’hamed a fait état d’une « hausse du phénomène de la spéculation illégale », touchant notamment certains produits de base et de large consommation, ainsi que « l’augmentation injustifiée des prix ».

Ce qui, ajoute le parquet, « affecte le pouvoir d’achat du citoyen », alors que l’Etat fournit des efforts pour assurer la disponibilité de ces produits de large consommation.

« Ces faits criminels constituent une atteinte à l’économie nationale et un crime organisé volontaire qui doit être affronté avec toute l’autorité et la rigueur de la loi », annonce le parquet du tribunal de Sidi M’hamed.

Les affaires de spéculation confiées à la section antiterroriste

Vu la gravité des faits, « commis à la même période à travers différentes régions du pays », et « devant les fortes preuves de leur caractère subversif et attentatoire à l’économie nationale », ainsi que les circonstances dans lesquelles ont été commis ces faits, « dans le cadre de bandes criminelles organisées et transfrontalières », le parquet précité annonce avoir demandé aux juridictions locales de lui transférer ce genre d’affaires afin qu’elle soient traitées au niveau de ladite section spécialisée et ce, conformément à l’article 11 du code de procédure pénale. 

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« Le parquet requerra les peines les plus sévères à l’encontre de toute personne impliquée dans ces affaires, conformément à la loi », conclut le communiqué.

Pour lutter contre la spéculation, l’Algérie a promulgué en janvier dernier une loi qui punit sévèrement les spéculateurs sur les produits alimentaires de base et les médicaments, avec des peines de prison pouvant aller jusqu’à la perpétuité.

En dépit de cette législation  répressive, des commerçants ont été pris récemment  la main dans le sac en train de stocker des produits alimentaires subventionnés ou faisant l’objet de tensions pour les revendre au prix fort. Des spéculateurs ont été arrêtés et condamnés à de lourdes peines de prison.

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