L’Algérie a été classée 81e (sur 88 pays) sur l’English Proficiency Index (EPI), la « plus grande étude mondiale sur les compétences en anglais » établie par EF Education First qui analyse les résultats de 1,3 million de personnes ayant passé leurs tests d’anglais en 2017.
Ce classement, obtenu à cause d’un score rachitique de 44.5, place l’Algérie dans la catégorie des pays à « compétence très faible », en compagnie de pays tels que la Birmanie (82e), l’Arabie saoudite (83e) ou encore la Syrie (76e). Bien qu’éloignée derrière, l’Algérie partage aussi cette pire catégorie avec ses pays voisins la Tunisie (68e) et le Maroc (67e). L’Algérie termine également avant-dernière en Afrique, devançant uniquement la Libye (88e).
Par sexe, les Algériennes se distinguent des Algériens en obtenant un meilleur score (46.5 pour les femmes contre 43.33 pour les hommes). La capitale Alger a quant à elle été classée troisième pire capitale selon la compétence en langue anglaise, son score de 48.31 devançant seulement ceux de Bagdad (47.43) et Riyad (43.87).
« L’Algérie, le Maroc et la Tunisie ont des paysages linguistiques complexes, avec des dialectes locaux de l’arabe, du berbère, du français et de l’arabe moderne standard, qui jouent tous différents rôles dans la vie privée, le système éducatif et la sphère publique », explique le rapport.
« L’anglais est relativement nouveau dans ce mélange, mais il est de plus en plus apprécié, en particulier pour sa neutralité et son potentiel commercial », ajoute-t-on. Point positif au tableau, le score de l’Algérie cette année est meilleur de 2.39 points par rapport à l’année dernière (44.5 contre 42.11 l’an passé).